Le rôle de l’animateur peut être multiple, dépendant du contexte de l’animation.

Tâcher d’expliquer les règles de façon claire et rapide, adapter ces dites règles à la volée en fonction de la situation et du public, et faire vivre la partie forment les bases de la prestation.

Mais le jeu coopératif peut avoir certains travers si l’on y prête pas attention. Quelque soit leur âge, des joueurs timides ou discrets peuvent s’effacer face à des participants plus extravertis. Il est du rôle de l’animateur d’être attentif à ces profils et de pouvoir mettre en avant leurs idées, sans pour autant les jeter au centre de l’arène s’ils ne le souhaitent pas.

Dans le même ordre d’idée, il est important d’être attentif au « syndrome du joueur alpha » : un ou deux joueurs prenant toute la place et assumant toutes les décisions, laissant les autres au rang de spectateur.
Pourtant, il ne s’agit nullement de refreiner les 
fortes personnalités. Le jeu coopératif suit les logiques de groupe. Ainsi, un profil de leader peut émerger. Il est alors parfois utile de faire comprendre que pour assumer cette position, il faut savoir écouter et prendre en compte les avis de toute l’équipe.

Animer, c'est aussi parfois faire l'imbécile 😉